Titre original: The 50/50 killer
Date de parution en France: 2008
Note:
Quatrième de couverture:
Vaut-il mieux mourir ou condamner l'autre à la mort? Avant d'en tuer un sur deux, un serial killer torture les couple qu'il séquestre: à eux de décider. Jodie vient de tromper Scott et se sent coupable. De son côté, il recense cinq cents raisons de l'aimer. Ils sont enlevés. L'inspecteur Mercer n'a que quelques heures pour les retrouver avant qu'ils ne craquent. Et vous, que feriez-vous?
Avis:
Suite aux très nombreux avis plus que positifs sur ce livre, je me suis lancé dans sa lecture. Malheureusement je n'ai pas accroché et je l'ai terminé pour être sûre de ne rien rater. Habituellement ça aurait été tout à fait mon style mais la magie n'a pas opéré dans ce cas-là.
L'action de ce roman se passe sur l'espace d'une journée comme une saison de la série24H. L'échéance de ce jour nous est d'ailleurs rappelée en haut de chaque chapitre du roman.
On suit parallèlement la journée des différents protagonistes de ce thriller. L'accent est mis plus particulièrement sur un jeune inspecteur de police dont c'est le premier jour dans cette brigade. Alors que le récit est à la troisième personne pour tous les autres personnages, l'auteur utilise la première personne pour ce jeune policier. Cependant ce changement de traitement dans l'écriture ne confère pas au lecteur plus de pouvoir ou de connaissance sur ce personnage puisque nous connaissons les pensées de tous les intervenants. Ce point de vue d'écriture semble alors un peu étrange. Pourquoi faire un différence de récit entre les personnages?
L'écriture est plutot nerveuse et rythmée. Dans ce cas là, il n'y a pas de temps de latence. L'auteur avance sans pause et distille peu à peu les indices comme son serial killer. Alors que les pièces du puzzle s'assemblent, Steve Mosby offre une excellente fin avec un de retournement de situation digne des plus grands polars. A noter que les passages où nous suivons la captivité des victimes sont particulièrement oppressants et on ressent la détresse de ces proies face à ce "diable".
En dépit de la qualité de ce roman,et de ses nombreux atouts, "un sur deux" n'a pas su me séduire.